Les chiffres d’une étude sur le mobile qui confirment l’essor du mobile en Afrique
Au Nigeria un consommateur charge plus de 2GO par mois c’est plus qu’en Europe
MEF (Mobile Ecosystem Forum) et Etisalat Nigeria ont effectué une étude sur les habitudes d’utilisation du smartphone au Nigéria. Sur les 1000 personnes de l’échantillon interrogé, près de la moitié (45%) déclare acheter plus de 2 GB de data par mois. 2 GB par mois, c’est un peu plus que la moyenne mensuelle de 1,8 GB consommée en Europe selon le rapport 2016 « The Mobile Economy » du GSMA.
Facebook et Whatsapp restent largement en tête des applications, Thierry Barbaut expert digital en Afrique
La data mobile achetée par les utilisateurs nigérians de smartphone leur sert entre autres à consommer des applications (64%), de la vidéo (52%) et de la musique (31%). Pour avoir accès à ces contenus, 34% des utilisateurs de smartphones sont même amenés à acheter de la data complémentaire au cours du mois.
Dans le cas particulier des applications, les plus consommées sont les applications de messagerie. 73% les perçoivent moins coûteuses que le SMS et 29% les préfèrent à cause des fonctionnalités additionnelles qu’elles proposent par rapport au SMS. Et bien sûr, c’est Whatsapp qui recueille le plus de suffrages (73%).
En dehors de la messagerie, les utilisateurs nigérians de smartphone consomment des applications et contenus de m-learning (48%), mobile banking (45%), lecture (34%), santé ( 34%). Ils utilisent aussi les applications de taxi à la demande (33%) et de livraison d’aliments (32%). Le mobile banking en particulier est en plein essor au Nigéria. 68% des utilisateurs de smartphone et détenteurs d’un compte bancaire ou d’une carte de crédit indiquent consommer une certaine forme de service de mobile banking. 27% utilisent les services bancaires via USSD.
60% des utilisateurs nigérians de smartphone déclarent avoir effectué au moins un achat avec leur device au cours de 6 derniers mois. Cependant, la confiance reste un sujet majeur pour les répondants car 44% d’entre eux indiquent qu’ils pourraient faire plus de choses avec leurs smartphones s’ils sont plus en confiance. Le coût d’accès aux contenus mobiles est aussi un facteur limitant mis en exergue par près de la moitié (47%) des répondants.