Les dernières nouvelles de Nelson Madela:
L’ancien président sud-africain Nelson Mandela est toujours dans un état critique un mois après son hospitalisation à l’hôpital de Pretoria. Hospitalisé en urgence le 8 juin, son état s’est subitement dégradé le 23 juin. Selon un avocat de la famille Mandela, le héros de la lutte anti-apartheid de 94 ans serait dans « un état végétatif permanent », un diagnostic démenti par la présidence sud-africaine.
Denis Goldberg, un des survivants du procès de Rivonia, comme Nelson Mandela lui a rendu visite la semaine dernière. Très ému, il s’est confié: « Même s’il survit, comme pour tout le monde sa vie va prendre fin. Et je suis juste triste qu’il ait à vivre cela, être allongé dans un lit, se battre pour survivre. S’il survit, j’espère qu’il va conserver une certaine qualité de vie, être capable de parler, de lire. J’espère vraiment que ça sera comme ça ».
Ne pas prolonger « une vie qui n’est plus une vie »
Et selon l’avocat des Mandela, la famille aurait envisagé, sur les conseils des médecins, de débrancher les appareils qui le maintiennent en vie. Une bonne chose, si la qualité de vie de Nelson Mandela se dégrade, estime Denis Goldberg : « Il faut qu’à un moment, les médecins se disent qu’ils ne peuvent pas prolonger une vie qui n’est plus une vie. C’est une réalité qu’on doit tous admettre à un moment ou à un autre… A propos de lui, d’autres et même de soi-même ».
Enfin Denis Goldberg a tenu à souligner la trajectoire extraordinaire de l’ancien président sud-africain : « Vous savez ce qu’on dit : pour chaque vie, il y a un acte de naissance et un acte de décès. Mais l’important, c’est ce qui se passe entre les deux. Et à quel point sa vie, comme la nôtre, a eu un sens. (…) Quelle vie extraordinaire ».
Toujours dans un état critique, l’ancien président sud-africain Nelson Mandela est soigné depuis un mois pour une infection pulmonaire dans un hôpital privé de Pretoria, et les autorités invoquent le secret médical pour en dire le moins possible.
Hospitalisé en urgence et dans un état grave aux premières heures du 8 juin, Nelson Mandela, 94 ans, avait été souffrant les jours précédents. Il respirait alors sans assistance.
Depuis, la chaîne américaine CBS a affirmé à deux reprises qu’il avait dû être « ressuscité » à son arrivée à l’hôpital, une information jamais confirmée de source officielle.
On sait en revanche que l’ambulance qui le conduisait vers Pretoria était tombée en panne sur l’autoroute, l’obligeant à attendre une quarantaine de minutes dans le froid de la nuit d’hiver.
Alors que des envoyés spéciaux commençaient à arriver du monde entier, croyant à une fin proche, le pays s’est assez vite résigné. Et l’ancien archevêque anglican Desmond Tutu, autre prix Nobel de la paix, a publiquement prié pour son bien-être, et non pour sa guérison.
Le président Jacob Zuma a commencé à se montrer rassurant le 12 juin, expliquant que le plus illustre patient du pays commençait enfin à répondre aux traitements. Dans les jours suivants, il a fait état de « progrès ». L’Afrique du Sud s’est alors surprise à espérer que son premier président noir pourrait rentrer chez lui, comme après ses quatre précédentes hospitalisations depuis décembre. Et nombre d’envoyés spéciaux sont repartis dans leurs pays.
Puis, le soir du 23 juin, la présidence a annoncé que la santé de Nelson Mandela s’était subitement dégradée, que son état était désormais « critique » et sa fille Makaziwe a admis que « tout (pouvait) arriver d’un instant à l’autre ».
Les envoyés spéciaux sont revenus, d’autant que le président Zuma avait annoncé le 26 juin au soir qu’il annulait un voyage au Mozambique. Il venait de rendre visite à un Nelson Mandela désormais sous assistance respiratoire.
C’est ce jour-là qu’un avocat des Mandela a écrit dans un document judiciaire que l’aïeul était dans un « état végétatif permanent » et que la famille avait envisagé, sur les conseils des médecins, de débrancher les appareils le maintenant artificiellement en vie. « Ils attendent d’enterrer leur père et grand-père », concluait l’avocat.
Le pays se préparait alors à une annonce imminente de la mort de son héros national. Mais Jacob Zuma a fait état d’une amélioration dans l’après-midi du 27 juin.
Cette rémission n’a pas été suffisante pour que le président américain Barack Obama, de passage à Pretoria, puisse rendre visite à son « héros » le 29 juin. Mais sa visite en Afrique du Sud a pris la forme d’un long hommage à Mandela, sa « source d’inspiration », de Soweto au bagne de Robben Island.
« Très peu souffert »
L’état de santé de Nelson Mandela est depuis toujours « critique mais stable », selon une expression officielle qui n’a pas changé. La présidence refuse d’en dire plus, invoquant « la confidentialité patient-médecin ».
« Même s'(il) n’a pas toujours été bien, il n’a que très peu souffert », a assuré jeudi l’épouse de l’ancien président, Graça Machel. Denis Goldberg, un proche ami, a noté vendredi que les médecins excluaient de débrancher les appareils le maintenant en vie tant que ses organes fonctionnaient.
La grille de l’hôpital de Pretoria a été transformée en vaste mémorial, des passants apportant petits mots, affiches, photos, fleurs, ballons, etc. Une armada de journalistes a transformé la rue en campement. Puis, le décès attendu ne venant pas, la plupart des reporters sont à nouveau repartis.
L’attention s’est entre-temps portée sur les déchirements de la famille Mandela. Quinze de ses membres ont saisi la justice pour faire réenterrer les dépouilles de trois enfants de Mandela à Qunu (sud), son village d’enfance où il avait souhaité lui-même être inhumé. Ils s’opposaient au petit-fils Mandla, qui avait fait transférer les sépultures dans son propre village en 2011.
Les problèmes pulmonaires à répétition de Mandela sont probablement liés aux séquelles d’une tuberculose contractée pendant son séjour sur l’île-prison de Robben Island, au large du Cap, où il a passé dix-huit de ses vingt-sept années de détention dans les geôles du régime d’ apartheid.
Il doit fêter ses 95 ans le 18 juillet, journée baptisée « Mandela day » par l’ONU qui appelle les citoyens du monde à faire ce jour une bonne action en son honneur.
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L’ancien président sud-africain Nelson Mandela, hospitalisé depuis seize jours pour une infection pulmonaire, est dans un état « critique » depuis vingt-quatre heures, a annoncé la présidenced’Afrique du Sud Dimanche soir.
Jeudi 27 Juin:
La famille de Nelson Mandela s’attendait jeudi à son décès « d’un instant à l’autre » dans une clinique de Pretoria, où le président Jacob Zuma a annulé un déplacement à l’étranger pour rester en Afrique du Sud.
« Je ne peux que répéter que papa est dans un état très critique. Tout peut arriver d’un instant à l’autre », a déclaré sa fille aînée Makaziwe au journal de midi de la radio publique SAFM. « Mais je veux aussi souligner, une fois de plus, que seul Dieu sait quand ce sera l’heure (…) Nous allons attendre avec lui, avec papa, tant qu’il est encore avec nous, ouvrant les yeux et réagissant au toucher ». « Nous allons vivre avec cet espoir jusqu’à ce que vienne la fin », a-t-elle dit. C’est la première fois que la famille évoque publiquement la perspective de la disparition du héros de la lutte anti-apartheid, icône mondiale de la réconciliation et père de la démocratie sud-africaine.
Toute la nuit, de petites bougies déposées par des anonymes ont brûlé devant le Mediclinic Heart Hospital, symboles de la gratitude et de l’affection des Sud-Africains envers leur ancien président. Nelson Mandela dont le pronostic vital est engagé depuis dimanche n’est plus en état de respirer sans assistance artificielle, selon Napilisi Mandela, un chef de clan de sa région natale venu à son chevet mercredi soir. « Oui, il utilise des machines pour respirer », a-t-il dit à l’AFP. « C’est triste, mais c’est tout ce qu’on peut faire. »
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Les choses s’accélèrent en Afrique du Sud, le président sud africain Jacob Zuma a annulé son voyage prévu ce jeudi au Mozambique après avoir rendu visite à Madiba.
En fin de soirée on a appris que Nelson Mandela avait été placé sous assistance respiratoire, c’est une affirmation de Napilisi Mandela, un chef de clan venu de sa région natale du Transkei (Sud) qui a rendu visite à Nelson Mandela mercredi 26 juin dans la soirée.
Le site de CNN annonce que l’ancien président sud-africain et héros de l’anti-apartheid est maintenu en vie artificiellement. À son chevet, sa famille se dispute sur le lieu de son inhumation.
Les Sud-Africains attendent la fin avec appréhension. De nombreux anonymes se pressent devant un mémorial improvisé sur le mur du Mediclinic Heart Hospital de Pretoria, où Nelson Mandela a été admis en urgence le 8 juin et où l’ancien président serait maintenu en vie artificiellement depuis mercredi soir, selon le site de CNN .
L’actuel président Jacob Zuma, qui a rendu visite dans la soirée à son prédécesseur, a confirmé qu’il était «toujours dans un état critique» et a annulé une visite prévue au Mozambique, jeudi.
Devant l’hôpital, les Sud-Africains déposent des posters, des petits mots, des fleurs, des drapeaux ou des ballons. Plus personne ne se fait d’illusion. Le décès de l’ancien président est imminent. «Que ta bénédiction repose sur Madiba (son nom de clan, NDLR) maintenant et à jamais. Donne-lui, nous te prions, une nuit calme et une fin paisible et parfaite», a prié l’archevêque du Cap, venu soutenir la famille mardi soir.
Le quotidien populaire Daily Sun a titré de son côté «La lutte finale». Un hommage au combat mené par le premier président noir de l’Afrique du Sud, contre le régime ségrégationniste de l’apartheid. Une lutte à laquelle les problèmes pulmonaires à répétition du père de la nation sud-africaine sont probablement liés, séquelles d’une tuberculose contractée pendant les vingt-sept années passées dans les prisons du régime raciste. Ce week-end, l’état de Nelson Mandela s’était aggravé et est depuis décrit comme «critique» mais «stable» par les médecins et par l’actuel président de l’Afrique du Sud, Jacob Zuma.
Le site de l’inhumation fait débat
Nelson Mandela avait d’ores et déjà indiqué qu’il souhaitait être enterré dans le village de Qunu, au sud du pays, là où il dit avoir passé les plus belles années de son enfance. Une pelle mécanique y aurait d’ailleurs été livrée, mardi après-midi, et des jardiniers s’affaireraient sur une colline proche de la résidence de l’homme de 95 ans, sur ce qui pourrait être le site de sa tombe
Mais son petit-fils, Mandla, souhaiterait quant à lui que la dépouille soit emmenée à Mvezo, le village natal de Nelson Mandela, 30 kilomètres plus loin, où les corps de ses trois enfants avaient été transférés en 2011. Aucun membre de la famille n’a souhaité faire de commentaire sur le sujet.
À l’origine réservées à la famille, les visites se sont multipliées à l’hôpital ces deux derniers jours. Ministres, chargés de santé ou anciens chefs d’État ont pu se rendre au chevet de l’ancien leader. Des aînés du clan royal des Thembus, auquel appartient Nelson Mandela, doivent aussi se rendre à son chevet mercredi. «Ils veulent rendre visite à Tata (père, une formule de respect, NDLR) et voir ce qu’il convient de faire», a indiqué un chef traditionnel, qui ajoute que cette délégation devrait discuter de «questions délicates».
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Mise à jour Mardi 25 Juin 2013:
Plusieurs membres de la famille Mandela ont commencé à se rassembler ce mardi 25 juin à Qunu, le berceau familial dans la province du Cap-Oriental. C’est dans ce village que Mandela a passé son enfance. Il s’agit apparemment d’un conseil de famille pour informer les aînés de la situation.
Napilisi Mandela, l’un des aînés, a confirmé aux médias sud-africains qu’une réunion avait bien lieu. Makaziwe, une des filles de Mandela, née de son premier mariage, aurait demandé cette réunion pour évoquer plusieurs questions et plusieurs de ses petits-enfants sont également présents comme Mandla Mandela, le chef du camp et Ndileka, la petite-fille qui a confié à l’AFP que son grand-père était toujours dans un état critique, mais stable. Des proches de la famille seraient là également, mais il est difficile de dire qui exactement.
L’Afrique du Sud se prépare à faire ses adieux à son héros national. Madiba est hospitalisé depuis une vingtaine de jours pour une infection pulmonaire et se trouve dans un état «critique» depuis dimanche soir. Toute la journée de lundi, les proches de Nelson Mandela se sont succédés à son chevet à l’hôpital de Pretoria, comme pour lui dire un dernier adieu.
Son ex femme, Winnie, ses filles, des petits enfants, lui ont encore une fois rendu visite. Et Graça Machel, son épouse, ne quitte pas son chevet. Mais alors que jusqu’ici, à part le président Zuma et deux cadres de l’ANC, seule la famille était venue, pour la première fois aujourd’hui des proches se sont rendus à l’hôpital.
Lundi soir, c’est la fille de Walter Sisulu, son grand ami, qui est venue le voir. Lindiwe Sisulu, ministre de l’Administration et de la fonction publique a été aperçue vers 18h à l’hôpital. Plus tôt dans la journée, il y a eu Bantu Holomisa, l’un des fondateurs du Mouvement démocratique uni, ainsi que la ministre de la Défense, chargée de la santé des anciens présidents, qui a passé une quarantaine de minutes à l’hôpital avant de repartir.
Sur le mur de la Mediclinic Heart Hospital de Pretoria, les fleurs et les messages s’accumulent, laissés par des anonymes qui veulent témoigner leur soutien au Père de la Nation.
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Le président Jacob Zuma a rencontré le vice-président de l’ANC -le parti au pouvoir- Cyril Ramaphosa et Graça Machel, l’épouse de M. Mandela, à l’hôpital ce soir pour discuter de la situation.
« Les docteurs font tout ce qu’ils peuvent pour améliorer son état de santé et s’assurer que Madiba (le nom de clan tribal de Mandela, NDLR) est surveillé de prêt et qu’il va bien. Il est entre de bonnes mains », a déclaré le président sud-africain.
Nelson Mandela a dû être «ressuscité» à son arrivée à l’hôpital. Son foie et ses reins ne fonctionneraient qu’à 50 %, il «ne réagit plus» et «n’a pas ouvert les yeux depuis des jours».
Suite à ces révélations, la présidence a répété dimanche que la panne de l’ambulance qui conduisait le héros de la lutte antiapartheid à l’hôpital, aux premières heures du 8 juin, n’avait pas aggravé son état. Le véhicule a été immobilisé pendant quarante minutes au bord de l’autoroute.
Brisant une semaine de silence, la présidence avait déjà annoncé samedi qu’il était « dans un état sérieux mais stable », après que la chaine de télévision américaine CBS eut rapporté que son état était sans doute beaucoup plus grave que ne le laissaient entendre les rares communiqués officiels.
Les Sud-africains dans l’attente
Face à ces nouvelles inquiétantes, une foule d’anonymes ne cessent de se regrouper devant le Mediclinic Heart Hospital de Pretoria où est hospitalisé Nelson Mandela depuis le 8 juin. La plupart de ces sud-africains veulent encore croire en une possible guérison.
« Mon souhait le plus cher était qu’il se rétablisse pour que les prochaines générations puissent voir cet homme qui s’est battu pour nous », a déclaré à l’AFP Phathani Mbatha. « Cela me fait de la peine mais je réalise que c’est le moment. Tout le monde tombe malade en cette saison (l’hiver austral, ndlr) mais Mandela est notre héros et ça fait de la peine de le voir si malade. Il est notre père et nous serons heureux qu’il reste avec nous pour au moins encore 100 ans et davantage », a ajouté Patson Moyo, un autre Sud-Africain.
Un appel à «prier» pour Mandela
Ce communiqué intervient alors que la veille, samedi 21 juin, la présidence sud-africaine avait assuré que Nelson Mandela était « dans un état sérieux mais stable », brisant ainsi un silence de plusieurs jours. Les dernières nouvelles délivrées par Jacob Zuma, le président sud-africain, remontaient en effet au 16 juin. Il avait alors évoqué des « progrès » dans l’état de santé de Nelson Mandela.
Biographie de Nelson Mandela:
Nelson Rolihlahla Mandela, dont le nom du clan tribal est « Madiba », né le 18 juillet 1918 à Mvezo (Union d’Afrique du Sud) est un homme politique sud-africain ; il a été l’un des dirigeants historiques de la lutte contre le système politique d’apartheid avant de devenir président de la République d’Afrique du Sud de 1994 à 1999, à la suite des premières élections nationales non raciales de l’histoire du pays.
Nelson Mandela entre au Congrès national africain (ANC) en 1944, afin de lutter contre la domination politique de la minorité blanche et la ségrégation raciale menée par celle-ci. Devenu avocat, il participe à la lutte non violente contre les lois de l’apartheid, mises en place par le gouvernement du Parti national à partir de 1948.
L’ANC est interdit en 1960, et la lutte pacifique ne donnant pas de résultats tangibles, Mandela fonde et dirige la branche militaire de l’ANC, Umkhonto we Sizwe, en 1961, qui mène une campagne de sabotage contre des installations publiques et militaires. Le 12 juillet 1963, il est arrêté par la police sud-africaine sur indication de la CIA, il est condamné lors du procès de Rivonia à la prison et aux travaux forcés à perpétuité. Dès lors, il devient un symbole de la lutte pour l’égalité raciale et bénéficie d’un soutien international croissant.
Après vingt-sept années d’emprisonnement dans des conditions souvent très dures, Mandela est relâché le 11 février 1990, et soutient la réconciliation et la négociation avec le gouvernement du président Frederik de Klerk. En 1993, il reçoit avec ce dernier le prix Nobel de la paix pour avoir conjointement et pacifiquement mis fin au régime d’apartheid et jeté les bases d’une nouvelle Afrique du Sud démocratique.
Après une transition difficile où de Klerk et lui évitent une guerre civile entre les partisans de l’apartheid, ceux de l’ANC et ceux de l’Inkhata à dominante zoulou, Nelson Mandela devient le premier président noir d’Afrique du Sud en 1994. Il mène une politique de réconciliation nationale entre Noirs et Blancs ; il lutte contre les inégalités économiques, mais néglige le combat contre le sida, en pleine expansion en Afrique du Sud. Après un unique mandat, il se retire de la vie politique active mais continue à soutenir publiquement le Congrès national africain tout en condamnant ses dérives.
Impliqué par la suite dans plusieurs associations de lutte contre la pauvreté ou le sida, élevé au rang de patrimoine commun de l’humanité[1], il demeure une personnalité mondialement écoutée au sujet des droits de l’homme et est salué comme le père d’une Afrique du Sud multiraciale et pleinement démocratique, qualifiée de « nation arc-en-ciel », même si le pays reste confronté à de graves problèmes d’inégalités économiques, de tensions sociales et de replis communautaires.
Thierry Barbaut
AFP
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