« Que faire pour éviter les effets causés par les maladies imuno-préventifs » voilà le thème qui va être au cœur de la réflexion dès le 12 septembre et pendant trois jours entre plusieurs experts de l’OMS et de l’Unicef de la sous région Afrique centrale.
ls se réuniront pour un cycle d’ateliers, workshop, afin réfléchir sur les moyens de lutter plus effacement contre les maladies jugés évitables ces organes de l’ONU. La rencontre se fera en collaboration avec le Ministère de la santé de la Guinée Équatoriale.
En Afrique centrale, la lutte contre les maladies est très lente et n’avance pas normalement. « La couverture vaccinale est très peu rependue » selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Continent en pleine ébullition en ce 21ème siècle, l’Afrique fait face actuellement, à des maladies comme le paludisme, la poliomyélite, la trypanosomiase, le choléra, la tuberculose, la rougeole, et les maladies diarrhéiques pour ne citer que ces quelques cas. Elles sévissent et causent beaucoup de dégâts dans plusieurs communautés. Ces pathologies présentent une menace contre la santé et constituent un frein au développement de l’Afrique Centrale.
A ce fardeau est venu s’ajouter le coût dévastateur du VIH / sida dont les conséquences risquent de compromettre tous les efforts consentis pour promouvoir le Programme de développement durable à l’horizon 2030 adopté par les dirigeants politiques du monde entier en 2016 sous l’égide de l’ONU. Ces maladies transmissibles mettent la santé des communautés de l’Afrique centrale en péril et sont responsables d’un tiers de décès environ de la population.
« On ne peut pas se développer avec un peuple malade » soutien le médecin congolais Victor Nzuzi « il faut maximiser les possibilités des solutions à ce problème de santé publique. De cette manière, nous pouvons être en mesure d’améliorer la santé des populations et de leur environnement afin de réduire la pauvreté et de tendre vers un développement durable. Si aucun effort n’est fourni dans ce sens, les conséquences seront incalculables» poursuit Victor Nzuzi. Plus d’un million de personnes meurent chaque année de paludisme, dont 90% en Afrique sub-saharienne. Les morts se comptent surtout parmi les enfants, plus de 300 d’entre eux en meurent chaque jour selon l’organisation Mondiale de la santé (OMS).
L’absence des services médicaux essentiels occasionnés par le délabrement des structures de santé, la multiplication des officines et centres de santé privés, l’utilisation de la médecine traditionnelle comme une alternative à la crise du système de santé pour une grande partie des populations en Afrique centrale, sont des obstacles à une prise en charge sanitaire et efficace des populations.
Le coût de soins a dramatiquement augmenté depuis quelques années, laissant les services médicaux hors de portée des populations les plus pauvres qui sont parfois amener à hypothéquer leurs biens de valeur jusqu’à l’acquittement totale des dettes dus aux soins reçus.
La rencontre de Malabo, va donner l’occasion pendant trois jours à l’OMS de convaincre les experts, que la vaccination reste le moyen le plus efficace pour éviter ses maladies. Les participants vont convenir des actions prioritaires à mettre en œuvre entre 2018 et 2020, pour contrôler ces épidémies, et favoriser le partage des bonnes pratiques sur l’accélération de la lutte contre les maladies évitables par la vaccination.
Il s’agira de renforcer des services de vaccination pour « déterminer les actions concrètes à mener pour améliorer de façon durable et équitable les performances de la vaccination et de favoriser le partage des bonnes pratiques sur l’augmentation durable de la couverture vaccinale. » Conclu Felipe Esono Krohnert, coordonnateur de la communication du système des Nations Unies en Guinée Équatoriale.