Le gouvernement camerounais a consacré deux jours au tout premier festival du cacao pour booster la production annuelle actuellement faible.
Un plant de cacao vendu à 150 fcfa au lieu de 250 fcfa comme d’habitude, une cabosse à 300 f au lieu de 500 f, ce sont quelques unes des curiosités de la toute première foire dédiée au cacao baptisée Festicacao.
Organisé par le Ministère du commerce, ce festival a regroupé du 7 au 8 novembre 2012 agriculteurs, experts, entreprises et le grand public au tour des cabosses en fête. Selon Robert Kanigoule, propriétaire de champ à Bakoa, une localité située à une centaine de kilomètres de Yaoundé, ce moment a permis d « échanger nos expériences avec d’autres producteurs et de présenter les nouvelles semences améliorées dans nos pépinières. Il est bien sûr évidemment question de vendre », a indiqué le paysan. Les bonnes affaires justement, il y en avait plein la vue.
Les cabosses, les plants, les fèves mais également les dérivés du cacao prisés pour leurs valeurs thérapeutiques. C’est le cas du beurre de karité, le suc du cacao ou même la poudre de cacao à vil prix. Mais ce festival visait plus que la délectation.
En effet, la production annuelle de cacao est de 240.000 tonnes. Un chiffre pas reluisant que le gouvernement compte fixer à 300.000 tonnes à l’horizon 2020. Pour en arriver là, les pouvoirs publics misent sur la sensibilisation pour encourager les profanes à s’intéresser à l’activité et aux initiés à plus d’ardeur au travail.
El Christian